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Télémedecine

2 juillet 2024

La télémédecine

La télémédecine est un domaine en pleine expansion qui peut grandement améliorer l'accès aux soins de santé, en particulier dans les zones rurales ou mal desservies. Sensibiliser les professionnels de la santé et le grand public à la télémédecine est essentiel pour tirer pleinement parti de ses avantages. Voici quelques points clés à aborder dans une campagne de sensibilisation :


 1. Comprendre la Télémédecine

  • Définition : La télémédecine utilise les technologies de l'information et de la communication pour fournir des soins de santé à distance.
  • Types de Télémédecine :
  • Consultations en ligne : Visites médicales via vidéoconférence.
  • Téléconsultation assisté : accompagné d’un professionnel de santé paramédical au domicile du patient, le médecin effectue une consultation à distance en guidant/orientant le professionnel de santé dans les prises de constantes et autres diagnostics.
  • Télésurveillance : Suivi des patients à domicile grâce à des appareils connectés.
  • Télésoin : Accompagnement du patient dans l'effection du soin grâce à des appareils connectés.
  • Téléexpertise : Consultation entre professionnels de la santé.


 2. Avantages de la Télémédecine

  • Accès Amélioré : Les patients en zones rurales ou isolées peuvent consulter des spécialistes sans se déplacer.
  • Gain de Temps : Réduction des temps d'attente et des déplacements.
  • Suivi Continu : Meilleur suivi des maladies chroniques grâce à la surveillance régulière.
  • Réduction des Coûts : Diminution des frais de déplacement et des hospitalisations.


 3. Sécurité et Confidentialité

  • Protection des Données : Mise en œuvre de protocoles sécurisés pour protéger les informations des patients.
  • Conformité : Respect des réglementations locales et internationales sur la confidentialité des données médicales (ex. RGPD).


 4. Mise en Œuvre de la Télémédecine

  • Équipement Nécessaire : Ordinateur, tablette ou smartphone avec accès Internet.
  • Formation des Professionnels : Former les médecins et le personnel de santé à l'utilisation des plateformes de télémédecine.
  • Sensibilisation des Patients : Informer les patients sur comment accéder et utiliser les services de télémédecine.


 5.  Témoignages


 6. Défis et Solutions

  • Résistance au Changement : Aborder les réticences des professionnels de santé et des patients.
  • Équité d'Accès : Assurer que tout le monde a accès à la technologie nécessaire, notamment les personnes âgées ou les populations défavorisées.
  • Qualité des Soins : Garantir que les soins dispensés via télémédecine sont de la même qualité que les soins en personne.


 7. Ressources et Support

  • Guides et Tutoriels : Fournir des ressources éducatives pour aider à la prise en main des outils de télémédecine.
  • Support Technique : Offrir un support technique pour résoudre les problèmes techniques que pourraient rencontrer les utilisateurs.


8. La cotation des actes en télémédecine :


Pour une sage-femme :


Depuis septembre 2022 et grâce à l’avenant 5 à la convention nationale des sages-femmes, ces dernières peuvent facturer à l’Assurance maladie de nouveaux actes de télésanté. Les patientes doivent être connues des sages-femmes qui réalisent des actes à distance, preuve d’une consultation en présentiel dans l’année qui précède la téléconsultation à l’appui. Tout comme les médecins, elles sont tenues de réaliser maximum 20 % de leur activité à distance et une vidéotransmission sécurisée est obligatoire. Elles bénéficient également d’une aide à la modernisation et à l’informatisation de leur cabinet.

En termes de cotation, elles utilisent : 

  • le code TCG pour les téléconsultations, au tarif de 25 euros ;
  • le code TFS pour les actes à distance au tarif de 2,80 euros ;
  • les majorations usuelles qui s’appliquent dans les mêmes conditions qu’en présentiel, à l’exclusion de la majoration conventionnelle MSF.


Pour un IDEL :


L’IDEL peut assister le patient lors d’une téléconsultation à domicile comme dans un lieu dédié et selon le matériel à disposition, cela peut d’ailleurs permettre au médecin d’enrichir son examen clinique.

Depuis le 1er janvier 2020, une rémunération est prévue pour les  infirmiers libéraux dans ce cas de figure, cotée avec :

  • le code TLS pour l’accompagnement à la téléconsultation réalisé lors d’un soin prévu, au tarif de 10 euros ;
  • le code TLL pour l’accompagnement à la téléconsultation réalisé de manière spécifique dans un lieu dédié aux téléconsultations, au tarif de 12 euros ;
  • le code TLD pour l’accompagnement à la téléconsultation réalisé de manière spécifique à domicile (pas au cours d’un soin prévu), au tarif de 15 euros.



 Conclusion

La télémédecine représente une avancée significative dans le domaine des soins de santé. Une campagne de sensibilisation efficace doit éduquer les professionnels de santé et le public sur ses avantages, surmonter les défis liés à son adoption, et promouvoir une utilisation sécurisée et efficace de cette technologie. En sensibilisant les parties prenantes, on peut espérer une adoption plus large et un meilleur accès aux soins pour tous.

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Que faut-il savoir sur les CPTS ? Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ont été créés en 2016 par Marisol Touraine. Elles ont pour but d’organiser les personnels de santé de ville à l’échelle des bassins de vie des populations. Elles n’ont connu jusqu’ici qu’un succès très relatif puisque seulement 20 ont été mises en place par les Agences régionales de santé (ARS) (chiffres juin 2018). Le plan du gouvernement « ma santé 2022 » les met au coeur de son dispositif de réforme du système de santé, en particulier pour lutter contre les déserts médicaux. Elles devraient donc se développer de pair avec les nouveaux modes de financement des soins. CPTS… Encore un sigle… Le système de soins français en est friand… Les patients moins, qui se trouvent de plus en plus plus démunis face à l’opacité d’une organisation et d’un parcours de soins dans lequel ils ont du mal à se repérer… Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ont été créés en 2016 et ont pour but d’organiser les professionnels de santé de ville à l’échelle des bassins de vie des populations. La ministre de la santé, Agnès Buzyn, dans son plan « Ma santé 2022 », souhaite en faire le pillier de la médecine de soins primaires dans les territoires reprenant les souhaits d’Emmanuel Macron : « Je veux précisément que l’exercice isolé devienne progressivement marginal, devienne l’aberration et puisse disparaître à l’horizon de janvier 2022 », avait déclaré le chef de l’Etat lors de la présentation du plan de réforme du secteur de la santé. Une CPTS n’est pas un lieu…. Les patients ne pourront aller frapper à la porte de la CPTS. Il ne s’agit pas d’un lieu mais d’une organisation en réseau de professionnels de santé (médecins, infirmières, kinésithérapeutes, diététiciens, pharmaciens) ou médicos-sociaux sur un territoire. Elles auraient pour mission de mieux organiser l’accès aux soins. Elles pourraient ainsi apporter une réponse aux soins en ville non programmés mais aussi mener des actions de prévention des maladies chroniques, par exemple. Elles pourraient aussi être efficaces dans le cadre d’une coordination ville hôpital et dans le maintien à domicile. Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (1) y croit : «la CPTS a un rôle majeur à jouer dans la coordination de la sortie de l’hôpital d’un patient» tout comme il est persuadé que les pharmaciens doivent s’impliquer à fond dans ces communautés : « Aucun pharmacien ne doit manquer à l’appel et nous devons fédérer les professionnels autour de cette mission» . Elles deviendraient sans doute également l’interlocuteur privilégié en ville des hôpitaux de proximité qu’Agnès Buzyn appelle de ses voeux mais dont le périmètre d’action précis n’est pas encore défini. Reste à convaincre les médecins de s’engager sur cette voie d’un travail plus collectif. Jacques Battistoni, président de MG France, en est conscient (2) : «Si aucun syndicat de médecins ne dit : « la CPTS c’est nul », il faut maintenant faire preuve de pédagogie pour avancer». L’objectif de la Ministre de la santé est la création de 1000 CPTS dans les prochaines années autour de bassin de vie d’une population comprise entre 20 000 et 100 000 habitants. Celles ci pourraient prendre la forme d’une structure associative, coopérative ou autre, organisées par un professionnel coordonateur rémunéré pour cette fonction (700 euros par mois, par exemple, dans le cadre de la CPTS Falcon, du 13 e arrondissement de Paris).  Les CPTS seront aussi sans doute les structures privilégiées dans lesquelles seront développées les nouveaux modes de financement des soins aux forfaits destinés à rompre avec le paiement à l’acte, comme le préconise le rapport Auber t remis à la Ministre de la santé. 1 et 2) Déclarations lors des rencontres « Contrepoints de la santé » le 26 janvier 2019. Anne-Marie Thomazeau Rédactrice en chef adjointe du magazine Viva, Anne-Marie Thomazeau est spécialisée dans la protection sociale et l’économie de la santé.
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