Je suis un patient
La Mpox est une maladie due à un virus 🦠 transmis à l’être humain par des animaux 🐒🐭.
Elle est habituellement présente en Afrique Centrale et de l’Ouest, souvent à proximité des forêts tropicales humides 🌳🌧, bien qu’elle soit de plus en plus observée dans les zones urbaines 🏙.
Dans ces régions, la maladie est généralement transmise à l’Homme par des rongeurs 🐀 ou des primates 🐵. Le virus peut ensuite se transmettre d'une personne à l'autre, avec des foyers de cas 👥.
⏳ Durée et Gravité de la Maladie
La maladie guérit le plus souvent au bout de 2 à 3 semaines ⏲. Très peu de décès ☠️ ont été signalés à ce jour. Le contrôle de l’épidémie repose sur :
Le repérage 🔍 et l'isolement rapide 🏠 des cas
Les gestes de prévention ✋
La vaccination 💉
📊 Situation en France
En août 2024, un peu plus de 5 000 cas ont été rapportés en France 🇫🇷 depuis le début de l'épidémie, dont la grande majorité en métropole 🏢.
🛡 Prévention
La prévention repose sur :
Dans un avis du 2 septembre 2024 🗓, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande l'administration d'une dose de rappel pour les personnes vaccinées il y a deux ans ou plus 🔄
Santé publique France publie régulièrement des points de situation 📈.
👨❤️👨 Population à Risque
La quasi-totalité des cas, pour lesquels l'orientation sexuelle est renseignée, sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) 👬. Parmi ceux pour lesquels l'information est disponible, 71 % déclarent avoir eu plusieurs partenaires sexuels dans les 3 semaines avant l'apparition des symptômes.
⚠️ Transmission du Virus Monkeypox
Le
virus Monkeypox peut être transmis par :
Il est également possible de se contaminer par des objets 🛏️ (literie, vêtements 👚, vaisselle 🍽️, linge de bain 🛁, ustensiles de toilette 🧴) touchés par la personne malade.
Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie (jusqu’à cicatrisation complète 🧑⚕️ et disparition des dernières croûtes), le plus souvent au bout de 3 semaines 🗓
🛑 Symptômes
Le
virus de la Mpox peut provoquer :
Les boutons évoluent en cloques remplies de liquide 💧 qui finissent par sécher et former des croûtes avant de cicatriser.
🕒 Incubation
L’incubation de la maladie peut durer de 5 à 21 jours 🗓. La fièvre, lorsqu’elle est présente, dure environ 1 à 3 jours.
🔴 Cas Plus Graves
La maladie est plus grave chez les enfants 👶 et les personnes immunodéprimées 🧑⚕️. Les boutons peuvent s’infecter, et des problèmes de respiration, de digestion, des troubles au niveau des yeux 👁 ou encore des troubles neurologiques peuvent survenir.
À ce stade, très peu de décès ☠️ ont été signalés.
💉 Vaccination
Les deux vaccins actuellement disponibles sont faits à partir du virus vivant modifié de la vaccine 🧫, une maladie proche de la variole.
Lors de l’administration du vaccin, le système immunitaire (défense naturelle de l’organisme) produit des anticorps pour se protéger contre ces virus. Des infections peuvent survenir chez des personnes vaccinées : en cas d’apparition de boutons ou lésions au niveau des organes génitaux et/ou de l’anus, il est recommandé de consulter un médecin 👨⚕️.
Ces vaccins ne risquent pas de propager ou de provoquer la variole.
Sources et informations :
https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Mpox-Variole-du-singe
Je suis un professionnel de santé
Le 14 août 2024, le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que la recrudescence actuelle du Monkeypox (Mpox) dans les pays d’Afrique centrale constituait une Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
Le principal foyer de transmission identifié se situe en République Démocratique du Congo (RDC), totalisant plus de 95% des cas mondiaux, avec majoritairement des souches appartenant au clade I.
L’épidémie ayant débuté en France en 2022 concernait le clade II qui était à date la forme circulante du Mpox Virus.
L’USPPI en cours concerne le clade I qui provoque des formes de la maladie plus grave, avec des taux de mortalité plus importants.
Vous trouverez en pièce jointe de ce mail, un rappel des recommandations en cours concernant la prise en charge et l’orientation des patients suspects Mpox.